Selon l'ADEME, 43 % des Français disent être gênés par le bruit, 87 % le considèrent comme une nuisance rédhibitoire à la définition de leur logement idéal (devant l'absence d'espaces verts et la pollution), et 44 % y voient un risque pour la santé plus important que le transport de matières dangereuses.
Il y a deux types de bruits, aérien ou transmis mécaniquement via les murs, planchers...
Les BEPOS prémunissent les usagers des bâtiments contre certains bruits aériens, tout d'abord par le fait qu'ils sont étanches à l'air et empêchent ainsi le passage des vibrations qui ont l'habitude de se faufiler dans les trous d'aération des menuiseries ou les bas de portes.
Ensuite, l'utilisation généralisée du double vitrage, qui commence à laisser sa place au triple vitrage, présente aussi une bonne barrière aux bruits aériens.
L'utilisation d'une VMC par contre peut être source d'une gêne à cause du bruit du moteur qui émettra des vibrations s'il est mal fixé et/ou réglé. D'autre part les conduits de ventilation émettent des sifflements lorsqu'ils sont sous dimensionnés ou mal équilibrés. De plus, dans les logements collectifs l'interphonie entre logements est accrue par le doublement des conduits de ventilation inhérent aux VMC double-flux.
Le déclenchement de certains appareils de façon automatique, tel que la motorisation actionnant l'ouverture des fenêtres lorsqu'il fait chaud, est
aussi désagréable voire troublant, et éventuellement source d'une sensation de saisissement.
L'accroissement de l'épaisseur des murs dû à l'augmentation de l'épaisseur des isolants n'apporte pas systématiquement une meilleure protection acoustique, bien au contraire... En effet, seule l'isolation par l'intérieur ou un mixage isolation par l'intérieur et par l'extérieur impacte positivement l'acoustique si et seulement si on utilise un isolant thermoacoustique tel que la laine minérale. L'utilisation d'isolants en mousse rigide a généralement un impact négatif sur l'acoustique.